À TOUT JUSTE 6 ANS !

Janvier 1947, Nicole exécutait déjà ses figures favorites

« On m’a mis des patins aux pieds pour la première fois quand j’avais trois ans et demi. Cela m’amusait. Tous les jours, je patinais pendant une heure ou deux. »

Présentation à Sa Majesté la Reine Mère du Royaume-Uni

Avec ALAIN CALMAT

ARLEQUIN

DANSE CLASSIQUE

LA SAVOYARDE

Avec DENISE HASSLER, la maman de Nicole

A l'école

« Mes parents, chaque année me demandaient si je voulais con­tinuer; mais ce n’est qu’à l’âge de onze ans que j’osais répon­dre NON. Je détestais patiner ! Mon rêve était d’aller à l’école comme mon frère et toutes les autres petites filles. Un matin je me retrouvais donc à l’école communale de Chamonix … Enfin!

Mais le Directeur de l’école avait l’habitude d’emmener ses élèves en déplacement pour faire des matches de hockey et il m’a proposé de les accompagner ; je ferais des démonstra­tions pendant les mi-temps.

Toute fière, j’ai raconté cela à ma mère. 

«Mais ma petite fille, tu as abandonné le patinage, il n’est pas question de faire des démonstrations sans entraînement ! à toi de choisir».

Les démonstrations, tant pis, mais rater un déplacement avec mon frère et ses copains du hockey, c’était trop dur. Quinze jours d’hésitation et c’est reparti : 

7 heures du matin entraînement en plein air par moins 25 degrés

8 heures 30 : école, 11 heures 30 : entraînement, déjeu­ner, 13 heures 30 : école, 16 heures 30 : entraînement, 18 heures 30 : devoirs, dîner

20 heures : coucher. Mais vraiment sans enthousiasme. Je remplissais le contrat moral que j’avais passé avec ma mère. » (Nicole Hassler, Oct 1986)

Année scolaire 1953-1954, cours complémentaire, Chamonix-Mont-Blanc

Identification des personnes sur la photo

Rang de devant, en partant de la gauche : 3ème, Nicole Couttet

Rang du milieu, en partant de la gauche : 8ème, Nicole Hassler

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Témoignage de Nicole Couttet, le 07.08.2021

« Je viens vous raconter trois anecdotes dont je me souviens avec votre maman lorsque nous étions ensemble en classe au groupe scolaire.

La première : Nicole ne supportait pas que j’orthographie mon prénom avec une majuscule simple, elle me corrigeait chaque fois comme ceci !

La seconde : nous étions au cours d’italien avec Monsieur Dubois qui lui a demandé de venir près de son bureau je ne sais plus pourquoi, Nicole a du mal lui répondre et au moment où il est venu lui donner une gifle, le bureau est tombé de l’estrade avec lui !

 

La dernière : Madame Michoux, professeur de français, l’avait mise à la porte pour insolence ; au bout d’un moment elle est partie la chercher. Nicole se trouvait au bas des marches et a dit à Madame Michoux « si vous voulez que je remonte, reculez d’une marche et j’avancerai », et cela pour toutes les marches !

Il faut reconnaître que votre maman avait un sacré caractère que l’on ne peut oublier ! J’ai visionné des vidéos sur le site, j’ai regardé des photos et j’ai bien reconnu votre grand-père avec ses chiens. Il les promenait régulièrement dans les rues de Chamonix, j’ai reconnu aussi votre grand-mère.

Nicole a fait une grande carrière trop peu connue, dommage. »

 

Et d’ailleurs, on peut voir le « N » de sa signature, bien formé, sur la photo de la page d’accueil !

« La carte qu’elle m’avait envoyée depuis les jeux olympiques d’Innsbruck en 1964. »

 

 

« Nicole ! Il faut que tu retournes aux années 1963 & 64, Alain Bozon me cherchait des patins de vitesse, selon ses conseils mes patins de hockey n’étaient pas adaptés pour la vitesse et tu as eu la gentillesse de me prêter les tiens à mon grand bonheur !

J’étais souvent aux entraînements et personne ne battait tes spins. C’était extraordinaire, au grand plaisir de ton papa.

J’ai eu ce grand privilège de connaitre Nicole, une jeune femme pour moi (j’avais 14 ans) exceptionnellement gentille, humble, toujours prête à aider. J’ai également eu le privilège de pouvoir assister aux entraînements qui pour moi étaient strictes, un tel dévouement, des heures et des heures de répétitions, de supers souvenirs de jeunesse. Je n’ai jamais raté aucun championnat diffusé à la TV, chaque moment rappelant les heures d’entraînement pour arriver à ces moments magiques pour le public, et les moments extrêmement difficiles physiquement et moralement pour le patineur, ayant assisté bien souvent à des larmes et accidents durant ces entraînements. »

Michelle Pirotton ⛸️ 😘

 

 

« Le puck et la mascotte, avait été tricotés par la maman de Bernard et Alain Mazza si mes souvenirs sont bons, qui par la suite m’ont été donnés par les copains et que je garde avec mes souvenirs de Cham. »